Alors qu'Apple présente ce mercredi soir son nouvel iPhone, l'association "les Amis de la Terre" dénonce "l'obsolescence programmée" des smartphones ainsi que "le coût écologique et social" du renouvellement rapide de ses modèles.
Les associations de défense de l'environnement l'ont bien
compris: le lancement d'un nouveau produit reste l'occasion idéale pour
sensibiliser le grand public. Alors qu'Apple s'apprête à annoncer en grande pompe la nouvelle version de son iPhone, "les Amis de la Terre" pointent ainsi du doigt dans un communiqué la stratégie de la première capitalisation boursière du monde et son "coût écologique et social".
Car si le nouveau joujou de la marque à la pomme pourrait
doper la croissance du PIB américain d'un demi point au cours du
quatrième trimestre 2012 selon un analyste de JP Morgan, à quel
prix se fera ce "miracle économique" ? En attendant le premier iPhone
100% recyclable, équitable et longue durée, tour d'horizon des
principaux reproches faits à Apple et, par extension, à tous les poids
lourds du secteur :
• Obsolescence programmée
Le changement de connectique : l'association l'identifie comme une incitation "à renouveler tous nos équipements". En effet, le chargeur de l'iPhone 5 sera incompatible avec les 183 millions d'iPhone, 73 millions d'iPad et 275 millions d'iPod (tous modèles confondus) en circulation dans le monde.
La durée de vie maîtrisée. Depuis le premier iPod lancée en 2011 et "dont la durée de vie est limitée à celle de sa batterie, indémontable", Apple "innove régulièrement" pour contrôler la longévité de ses produits. "Les Amis de la Terre" citent en particulier le problème des mises à jour que la marque rend impossible pour les "anciens" iPhone. Le dernier système d'exploitation d'Apple, iOS 5, n'est par exemple pas disponible que pour les trois derniers modèles : 3GS, 4G et 4GS. Problème pour un utilisateur d'iPhone 3G, officiellement lancé en juillet 2008, qui ne peut utilser que certaines applications et est ainsi incité à repasser à la caisse.
• Défense de l'environnement
Le gaspillage des ressources naturelles : alors que "les ressoures naturelles s'épuisent", Apple "se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant", estime l'association. "Combien de temps les populations d'Afrique impactées par l'extraction minière nécessaire à ces technologies vont-elles encore supporter de voir leur environnement détruit, leurs cours d'eaux et leurs sources contaminées ?", s'insurge Camille Lecompte, chargée de campagne "Modes de production et de consommation responsables".
Apple est régulièrement attaqué sur des problématiques de RSE
De par sa visibilité et sa puissance financière, la marque à la pomme est fréquemment interpellée sur ses pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Début juillet, Apple avait suscité un vif émoi en annoncant son retrait de l'éco-label américain de référence, l'EPEAT (pour "electronic product environmental assessment tool"). Si cette norme ne concerne que les ordinateurs, et donc pas les smartphones et les tablettes, certains clients y avaient vu le signe d'une course en avant toujours plus poussée vers l'obsolescence programmée de produits impossibles à réparer ou recycler, contraignant Apple à faire machine arrière.
Le groupe est également souvent critiqué sur les conditions de travail chez Foxconn, son sous-traitant taïwanais qui fournit aussi ses composants électroniques à Dell ou Hewlett-Packard. Dans un article publié le 10 septembre, le New-York Times relaye les accusations d'associations et de médias locaux selon lesquels Foxconn aurait recours à un nombre important de stagiaires pour faire face au pic d'activité du à la fabrication de l'IPhone 5. Apple n'a pas souhaité commenté ces informations. Début septembre, l'association China Labor Watch avait également dénoncé dans un rapport les confitions de travail en Chine des sous-traitants de Samsung.
Sources : http://www.latribune.fr/technos-medias/electronique/20120912trib000719092/comment-les-ong-surfent-sur-le-lancement-de-l-iphone-5.html
• Obsolescence programmée
Le changement de connectique : l'association l'identifie comme une incitation "à renouveler tous nos équipements". En effet, le chargeur de l'iPhone 5 sera incompatible avec les 183 millions d'iPhone, 73 millions d'iPad et 275 millions d'iPod (tous modèles confondus) en circulation dans le monde.
La durée de vie maîtrisée. Depuis le premier iPod lancée en 2011 et "dont la durée de vie est limitée à celle de sa batterie, indémontable", Apple "innove régulièrement" pour contrôler la longévité de ses produits. "Les Amis de la Terre" citent en particulier le problème des mises à jour que la marque rend impossible pour les "anciens" iPhone. Le dernier système d'exploitation d'Apple, iOS 5, n'est par exemple pas disponible que pour les trois derniers modèles : 3GS, 4G et 4GS. Problème pour un utilisateur d'iPhone 3G, officiellement lancé en juillet 2008, qui ne peut utilser que certaines applications et est ainsi incité à repasser à la caisse.
• Défense de l'environnement
Le gaspillage des ressources naturelles : alors que "les ressoures naturelles s'épuisent", Apple "se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant", estime l'association. "Combien de temps les populations d'Afrique impactées par l'extraction minière nécessaire à ces technologies vont-elles encore supporter de voir leur environnement détruit, leurs cours d'eaux et leurs sources contaminées ?", s'insurge Camille Lecompte, chargée de campagne "Modes de production et de consommation responsables".
Apple est régulièrement attaqué sur des problématiques de RSE
De par sa visibilité et sa puissance financière, la marque à la pomme est fréquemment interpellée sur ses pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Début juillet, Apple avait suscité un vif émoi en annoncant son retrait de l'éco-label américain de référence, l'EPEAT (pour "electronic product environmental assessment tool"). Si cette norme ne concerne que les ordinateurs, et donc pas les smartphones et les tablettes, certains clients y avaient vu le signe d'une course en avant toujours plus poussée vers l'obsolescence programmée de produits impossibles à réparer ou recycler, contraignant Apple à faire machine arrière.
Le groupe est également souvent critiqué sur les conditions de travail chez Foxconn, son sous-traitant taïwanais qui fournit aussi ses composants électroniques à Dell ou Hewlett-Packard. Dans un article publié le 10 septembre, le New-York Times relaye les accusations d'associations et de médias locaux selon lesquels Foxconn aurait recours à un nombre important de stagiaires pour faire face au pic d'activité du à la fabrication de l'IPhone 5. Apple n'a pas souhaité commenté ces informations. Début septembre, l'association China Labor Watch avait également dénoncé dans un rapport les confitions de travail en Chine des sous-traitants de Samsung.
Sources : http://www.latribune.fr/technos-medias/electronique/20120912trib000719092/comment-les-ong-surfent-sur-le-lancement-de-l-iphone-5.html