Le
président tunisien Moncef Marzouki s'est prononcé samedi pour la
création d'une force régionale d'intervention humanitaire pour lutter
contre la «catastrophe humanitaire» que représente l'émigration de
milliers d'Africains à la recherche d'un travail en Europe.
Prenant la parole à l'issue du «sommet 5+5» de dix dirigeants des deux rives de la Méditerranée organisé à Malte, il a précisé que cette force servirait à coordonner l'action déjà menée par les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères des pays concernés et des organisations régionales.
«Nous ne voulons pas que ce soit une opération militaire, nous souhaitons une opération de nature humanitaire. Il n'est pas acceptable que des centaines et des milliers de gens se noient en mer». La suggestion du chef de l'Etat tunisien, issu du pays berceau du «printemps arabe» de 2011, illustre la volonté des nouveaux régimes installés notamment à Tunis et Tripoli d'obtenir le soutien de l'Union européenne.
«Nous avons besoin de temps, on ne peut pas faire des miracles en l'espace de quelques mois», a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/1017437/emigration-tunis-propose-force-regionale-humanitaire
Prenant la parole à l'issue du «sommet 5+5» de dix dirigeants des deux rives de la Méditerranée organisé à Malte, il a précisé que cette force servirait à coordonner l'action déjà menée par les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères des pays concernés et des organisations régionales.
«Nous ne voulons pas que ce soit une opération militaire, nous souhaitons une opération de nature humanitaire. Il n'est pas acceptable que des centaines et des milliers de gens se noient en mer». La suggestion du chef de l'Etat tunisien, issu du pays berceau du «printemps arabe» de 2011, illustre la volonté des nouveaux régimes installés notamment à Tunis et Tripoli d'obtenir le soutien de l'Union européenne.
Fort taux de chômage
La Sicile, Malte et d'autres îles continuent de recevoir de frêles embarcations chargées de candidats à l'émigration dans l'«Eldorado européen», au risque souvent de leur vie. Le président tunisien a toutefois prévenu que la solution du problème de l'émigration, qui découle de l'instabilité, de la pauvreté persistante et du fort taux de chômage frappant la jeunesse au Maghreb, prendrait un certain temps.«Nous avons besoin de temps, on ne peut pas faire des miracles en l'espace de quelques mois», a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/1017437/emigration-tunis-propose-force-regionale-humanitaire