mercredi 27 février 2013

Faire le bien fait du bien

Après dix semaines, ceux qui faisaient du bénévolat avaient un niveau de cholestérol et un degré d'inflammation des tissus plus bas que les autres et avaient également moins de graisse corporelle.


Après dix semaines, ceux qui faisaient du bénévolat... (Photo: Photos.com)


Faire du bénévolat est bon pour le coeur, même à un jeune âge, selon une étude menée auprès de 106 adolescents canadiens publiée lundi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Dans leur étude, les chercheurs de l'Université de Colombie-Britannique (UBC) à Vancouver (ouest) voulaient savoir si le bénévolat pouvait avoir un impact sur la santé physique des adolescents.

Les chercheurs, associés à la faculté de l'Éducation et au département de psychologie de UBC, ont constaté que le bénévolat améliorait leur santé cardiovasculaire, a dit l'auteur de l'étude Hannah Schreier.

«C'est encourageant de voir comment l'intervention sociale auprès de membres de la collectivité améliore la santé des adolescents», a-t-elle déclaré.

Des études précédentes avaient montré que des facteurs psychosociaux, comme le stress, la dépression et le bien-être personnel, jouaient un rôle dans les maladies cardiovasculaires, une cause importante de mortalité en Amérique du Nord.

Mme Schreier a souligné que les signes précurseurs de la maladie peuvent apparaître dès l'adolescence, d'où l'objet de cette étude.

Les chercheurs ont mesuré l'indice de masse corporelle, le cholestérol et le degré d'inflammation de 53 lycéens de Vancouver qui consacraient une heure par semaine de leur temps à des activités avec des élèves du primaire de leur quartier.

Ils ont comparé les résultats de leurs recherches avec un groupe de 53 lycéens qui ne faisaient pas de bénévolat.

Ils ont aussi évalué l'estime personnelle, la santé mentale, l'humeur et l'empathie des étudiants.
Après dix semaines, ceux qui faisaient du bénévolat avaient un niveau de cholestérol et un degré d'inflammation des tissus plus bas que les autres et avaient également moins de graisse corporelle.
Ceux et celles qui avaient montré le plus d'empathie et d'altruisme dans l'accomplissement de leurs tâches étaient aussi ceux dont la santé cardiovasculaire s'était le plus améliorée, a déclaré Mme Schreier.

Source : http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201302/26/01-4625564-faire-le-bien-fait-du-bien.php